Numéro 159 — automne 2020
Récits de fin du monde, images tragiques de la disparition du lien social, rédemptions avortées/achevées dans l’écriture : la vie et la mort se côtoient dans ce numéro qui porte nettement la marque de notre temps, celui du confinement, de la violence des crises, du débordement des mots et des choses. Depuis la naissance jusqu’à la mort tout s’y trouve emporté – le collectif et l’individuel, la guerre et le sexe, les épidémies et leurs panacées. C’est ce que racontent les textes de ce numéro depuis les poèmes et les récits jusqu’aux fragments dramaturgiques et à l’essai.
On pourra ainsi assister au délitement d’un espace qui s’effondre sur lui-même (ruines, sous-terrains, sous-sols), « son du papier / qui tombe / comme à l’infini », d’où se dressent musique et lumière. On pourra entendre le sexe, la vie et la mort vécus dans une chair qui respire, expire et hurle. On pourra voir à l’oeuvre les liens qui se défont, le pouvoir des mots menacé ou protégé, moqué ou préservé, dont le triomphe est vivant et cruel, infini, alors que mots et maux du numérique contribuent au désordre.
Sommaire
Auteure en résidence
Hommage à Marie-Christine Lévesque
Dossier architecture
France Mongeau
« L’architecture et ses pluriels »
Gilles Jobidon
« Voilà »
Jonathan Charette
« La colonie sous le soleil »
Catherine Pierloz
« Miroir ô m (extrait) »
David Clerson
« L’ours des fondations »
Fanie Demeule
« Sous-sol »
Valérie Carreau
« Le squelette de l’hydrangée »
Portfolio
Marion Wagschal
« Tropic of Capricorn »
Suite albanaise
Élisabeth Chabuel
« Présentation »
Doruntine Basha
Zija Çela
Ledia Dushi
Arian Leka
Besnik Mustafay
Brikena Smajli
Agron Tufa
Essai
Marie Bélisle
« Les mots sont des nombres comme les autres (3) »
Théâtre
Larry Tremblay
« La bulle »
Sébastien David
« Une fin »
Marie-Christine Lê-Huu
« Coupable (extraits) »
Carole Fréchette
« nouveaudepart.com »
Récits
Frédérique Dubé
« Expiration »
Maud Suchet
« Cette femme »
Poèmes
Maxime Cayer
« Paysages »
Andrea Moorhead
« Illusions »
Michel Julien
« Dire vrai »
Marco Bélanger
« Fable sans fin en T »