Nadine Faraj réalise des peintures à l’aquarelle avec une touche d’humour, de tendresse et de sensibilité. Elle peint des portraits et des figures sexualisées à divers degrés d’abstraction, souvent inspirés du monde de la pornographie et de l’érotisme. Son utilisation fluide de l’aquarelle permet à ses personnages d’émerger comme des êtres profondément psychologiques et émotionnels, avec un sens total de leur humanité. Récemment, ses œuvres ont abordé les questions des droits de l’homme, de l’activisme LGBTQI, du féminisme, du sexe et de la positivité du corps.

Nadine Faraj est une artiste montréalaise qui vit et travaille entre Montréal et New York. Elle a obtenu une maîtrise en beaux-arts de la School of Visual Arts de New York en 2015 et un baccalauréat en beaux-arts de l’Université Concordia de Montréal en 2002. L’artiste a participé à de nombreuses expositions internationales, notamment à New York, Montréal, Toronto, Londres, Athènes et Dubaï. Son travail a fait l’objet de nombreux articles de presse, notamment dans Hyperallergic, Wallpaper Magazine, la couverture de A Women’s Thing Magazine, Huffington Post, Arte Fuse et Vulture. Elle est également représentée par la galerie Anna Zorina, établie à New York et à Los Angeles.

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Extraits du texte « Nadine Faraj : le travail de l’eau » de Marie-Eve Beaupré, paru dans le numéro 169. 

 

« Le travail de Nadine Faraj est un langage incarné. Depuis ses premières aquarelles réalisées dès 2007, une mémoire du corps s’est consolidée, fondée sur l’expérience des années de travail quotidien à l’atelier entre New York et Montréal. Comme le dit l’artiste, il « faut une certaine maturité dans la vie pour poser certaines questions », la pratique de l’artiste s’est enracinée dans une profonde et fertile cohérence entre vie artistique et vie personnelle. La méditation, la course, le yoga, ces rituels privés qui favorisent la circulation des énergies dans le corps, font partie d’une posture préparatoire à sa création. Il faut être sciemment disposée afin que le corps devienne ce canal à travers lequel l’eau, les pigments, le papier et les gestes dialoguent avec cohésion. Ses oeuvres sont des espaces démocratiques qui lient les énergies de l’esprit et de la matière, qui valorisent une écoute attentive des qualités expressives de la couleur, capable de ses propres images. »

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