« [D]élicates et complexes, subtiles et mouvementées, les composantes des oeuvres de Jacques Cournoyer tissent un lien entre virtuel et concret, entre imaginaire et transcription. Respiration onirique, respiration légère puis de plomb, toute en contraste. En fragile équilibre, je m’immisce au coeur d’entrelacs et de représentations aux frontières du vivant et de l’inanimé qui en concrétisent l’érosion et nous entraînent à la croisée des genres, dans une réalité fantasmée, sans aucune once de rationalité. Observer ses oeuvres, c’est marcher tel un funambule, comme l’artiste, sur le fil tendu qui met à mal nos capacités perceptives constamment remises en question.
L’identité n’est pas fixe. L’oeuvre n’est jamais figée.
L’identité est fluide, changeante. Sujette aux mécanismes organiques en gestation.
Constamment en régénération, ni l’oeuvre ni l’artiste n’entrent dans quelque catégorie que ce soit. »