« Réflexive et référencée, la peinture de Carol Wainio puise dans différents systèmes de connaissances afin de mettre en oeuvre une pensée visuelle qui cherche à comprendre plus qu’à exprimer. Ses couleurs rompues réfèrent à la terre, aux forêts, aux clairières, aux sous-bois. Dans ses tableaux foisonnants se logent des réflexions sur le désenchantement et le narcissisme, le capitalisme et les changements climatiques, de nombreux animaux ainsi que des enfants abandonnés dans les bois comme dans leur quête de valeurs. Les allégories et les images dialectiques structurent ses compositions oniriques dans lesquelles des dessins de ses enfants, des citations de fables et de contes de fées sont entrelacés. Les références à Jean de la Fontaine, Ésope et Charles Perreault habitent sa plus récente peinture, empreinte d’anxiété au regard de notre sensibilité au vivant fracturée. »
– Extrait du texte « La Maison des Fables » de Marie-Eve Beaupré, paru dans le numéro 174.