Extrait du texte « BETTY GOODWIN, 1923-2008 » de Gilles Daigneault, paru dans le numéro 170. 

« Eh oui, Betty Goodwin aussi aurait eu cent ans en 2023, mais il règne un silence assourdissant sur cet anniversaire dans le milieu des arts visuels. En fait, la grande dame de l’art contemporain canadien a eu la malchance de naître la même année que deux monuments de l’automatisme, Françoise Sullivan et Jean Paul Riopelle, qui prennent toute la place.

Pourtant, Betty Goodwin a connu une carrière fulgurante, même si elle approchait de la cinquantaine au moment où elle a commencé à exposer. Il s’agissait, au début des années soixante-dix, de ses inoubliables Vest Prints, réalisées avec l’aide d’Yves Gaucher qui demeurera son seul maître. Auparavant, elle aura travaillé chez elle, pendant quelque vingt-cinq années, en toute discrétion et toute solitude. Elle sortait à peine de son atelier, faute de confiance en elle, à cause de son manque de formation… »

 

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