« [D]ans une série toute récente, Grauerholz s’attaquera au Musée Carnavalet, à l’époque où on lui faisait subir une restauration fondamentale. Un sujet sur mesure pour elle, s’agissant d’une sorte de mise en abyme de la mémoire, le plus ancien musée de Paris s’occupant lui-même d’Histoire et d’histoires. On se doutait bien que l’artiste n’allait pas s’empêtrer dans des considérations documentaires: elle ne traitera pas ce thème complexe autrement que tous ses autres projets, et le critique du Devoir, Jérôme Delgado, intitulera finement sa brève recension d’un avant-goût de ce travail, présenté encore à la galerie Art 45 : « Angela Grauerholz fait parler le vide ».
– Extrait du texte « Angela Grauerholz » de Gilles Daigneault, paru dans le numéro 172.