Mariza Rosales Argonza est née au Mexique et vit à Montréal, où elle a immigré il y a quelques années. Artiste visuelle diplômée de l’Université autonome du Mexique (UNAM), elle détient une maîtrise en histoire de l’art et un doctorat en art moderne et contemporain du Centro de Cultura Casa Lamm à Mexico. Stagiaire postdoctorale à l’UQAM, elle a travaillé sur les artistes d’origine latino-américaine installés au Québec. En tant qu’artiste elle a participé à plusieurs expositions au Mexique, au Canada, à Cuba, en France, en Espagne et en Italie. Mentionnons entre autres Routes alternatives : interstices, à l’Espacio México de Montréal, en 2012, Territoires autonomes : l’indépendance d’une culture, à la Maison de la Culture Parc-Extension de Montréal, en 2010, Que Viva México, au Museo Internazionale Dinamico di Arte Contemporanea, en Italie, en 2008, Arslatina : être américain, à la Galerie Antinichi Forni, à Maceratta, en Italie, en 2006, Diálogos, à la Galerie-Bibliothèque Víctor-Bravo de Mexico, en 2006, et Atender, à la 9e Biennale de la Havane, à Cuba, en 2006. Elle est membre du groupe de recherche Média et vie urbaine à Montréal et travaille actuellement à la coordination du Centre Interuniversitaire d’Études sur les Lettres, les Arts et les Traditions (CÉLAT) à l’UQAM. Commissaire indépendante, elle a aussi organisé plusieurs expositions à Montréal et au Mexique. Son œuvre multidisciplinaire, où se marient photos, dessins, peintures et installations, explore les liens iconographiques et mythologiques entre les cultures amérindiennes et européennes, en ce qui touche notamment les représentations de la femme et de la nature, à travers les processus de sacralisation et de profanation dont elles font l’objet. Le corps et l’espace y sont traités comme le support symbolique des rencontres entre croyances et perceptions qui proviennent d’horizons multiples mais forment ensemble le tissu finement et solidement tramé de la culture des Amériques.

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