Numéro 132 – août 2011

C’est sous le signe du «disparaître» que l’œuvre écrite et photographique d’Alix Cléo Roubaud s’est élaborée puis s’est offerte aux autres. Décédée précocement en 1983, on lui doit notamment Si quelque chose noir, l’une de ses plus fortes séries photographiques et son Journal, paru à titre posthume.

Ce numéro des Écrits s’ouvre à ces apparitions furtives – plastiques et poétiques – qui évoquent en leur bref déploiement spectral la hantise de la perte, de l’éclipse et de l’évanouissement. Les auteurs ici réunis font entendre, chacun à leur manière, des échos puissants de l’étrange sensualité des œuvres d’Alix Cléo Roubaud qui composent l’iconographie de ce numéro.

Sommaire

Textes

JACQUES ROUBAUD

Souvenir : journal

ALIX CLÉO ROUBAUD

Correspondance. Notes. Carnet

HÉLÈNE GIANNECCHINI

«Un futur antérieur sans cesse déchiré»

MARCEL LABINE

Dans le golfe d’Aden

PIERRE SENGES

Façons, contrefaçons

CHANTAL NEVEU

Ouest

HÉLÈNE FRÉDÉRICK

Forêt contraire

PATRICK DUBOST

)dans la neige(

JEAN-FRANÇOIS DOWD

D’autres notes du triangle

JEAN-LOUIS GIOVANNONI

En lieu et place

LOUISE DUPRÉ

L’année nouvelle

FRÉDÉRIC MARCOTTE

Idoles de guerre

JOSÉ ACQUELIN

L’anarchie de la lumière

BERTRAND LAVERDURE

Nicknames

BERTRAND LECLAIR

Sibérie m’était contée, rue de Javel

ANDREA MOORHEAD

Au pont suivi de Violences

ANDRÉ BERTHIAUME

Un trait dans la marge

Portfolio

ALIX CLÉO ROUBAUD